vendredi 12 mars 2010

A ma Laylie (Et à ma sophinette aussi)

Ma douce, toi qui me lis surement, je profite de cette auto-tribune pour faire ce que je ne peux pas (encore) faire en vrai : Te consoler

Tu traverses aujourd’hui une période compliquée, et te demande surement comment tout ce cauchemar va se terminer. Tu as offert ton cœur et ta foi à un homme que tu aime, mais qui t’émiette entre ses doigts jour après jour, et depuis un moment déjà.

Les cours, c’est pas mieux, tu te demandes ce que tu fout là, tu bosse comme une acharnée, et sans résultats. Y a rien de plus frustrant….

Tu cherches des yeux, dans une foule froide, un regard, une main compatissante, ouvres tes oreilles en quête d’un mot de réconfort, et désespère du silence qui se fait.

Tes parents ne comprennent pas, ne veulent pas comprendre, ton frère te regarde te débattre entre tes cours ou tu perds pied, ton histoire de cœur qui te grignote, et ta famille qui -disons-le clairement- s’en fout.

Alors je t’adresse ce message : Ne craque pas. Pas encore. Ou craque intelligemment : Laisse tout tomber et prend enfin un chemin qui te conviens.
Pleure un bon coup. Viens dans mes bras, et pleure. Je suis là, et je le serais dans la mesure du possible. Et si tu dois puiser quelque part la force de sortir de cette impasse, puise-la dans mes mots. Et si tu as besoin de quoique ce soit, je répondrai présente.

Ce message est aussi valable pour Sophinette, qui vit sensiblement la même chose (à propos Sophinette, un message de ma mère : « Si je t’avais pour fille, tu serais ma fierté »), et que j’aime très fort. Je vous le dis les filles : Vous n’avez pas idée des trésors que vous êtes, vous êtes belles, résistantes, vous savez aller au bout de vos projets, vous aspirez à gagner, on ne vous le dit juste pas assez ...

Le tour de force que je vous demande de faire est dur, pour certains, c’est le combat d’une vie : se construire toute seule, bâtir une vie solide sur vos seules épaules de jeunes filles. Moi-même, j’ai énormément de mal. Je vous en prie, ne vous gâchez pas. Je sais ce que vous valez.
Vous allez sans doute vous séparer de gens que vous aimez en route, notamment vos parents, mais je vous le dis d’expérience :

Ma pauvre mère, j’ai foulé au pied tout ce qu’elle a essayé de m’inculquer, je l’ai quitté il y a déjà deux ans de ça, et j’ai eu la preuve concrète qu’elle m’aime assez pour accepter mes choix, parce qu’elle reste spontanément en contact avec moi, quoique je fasse. Elle préfère me laisser faire et essayer de me comprendre plutôt que de me perdre. L’amour d’une mère est inconditionnel, et s’il ne l’est pas, vous ne perdez rien. Car alors il est plus destructeur qu’autre chose, puisqu’il est sensé être le fondement de la confiance en soir. Et baser sa valeur sur quelque chose d’aussi aléatoire, c’est très dangereux.
Ce message sur mon blog, c’est un peu un gros câlin à distance. Je vous rassure, les filles, vous n’êtes pas folles…

Juste complètement perdues. Mais j’ai fait le chemin avant vous. Ça sera long, et je préfère vous le dire tout de suite : Vous allez en baver, mais c’est a votre portée.
Je vous aime, les filles. Ne laissez personne vous dire que vous ne valez rien.

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