samedi 1 septembre 2012

Le baiser.




Là, debouts, dans la pénombre. Le premier, le dernier. Un caprice, un dessert, une confession du bout de la langue.

Mes mains dans tes cheveux, tes bras autour de ma taille, la lune pour seul projecteur. Un soupir partagé dans le noir, une chorégraphie instinctive, naturelle, avec le cœur pour métronome.

Il se suffit à lui-même, n’est ni  prélude, ni conclusion. Il débarque dans nos échanges comme une gourmandise que l’on s’autorise pour être si sage le reste du temps. Sans rien bousculer, sans rien promettre, sans queue ni tête, ni raison d’être.  Juste une divine sucrerie que l’on saura unique. Assez douce pour en faire un texte mais pas assez brulante pour s’empêcher de dormir.

Simplement l’espace d’un instant, communiquer autrement. Se souvenir pour une dizaine de secondes des montagnes de possibilités qui s’offriraient à nous si… et si… et puis si…

Enfin, reprendre le cours de nos vies, oublier quasi instantanément. Parce qu’on est grands, qu’on est plus en âge de transformer la salive en tourments. Se dire que c’était amplement suffisant.  

1 commentaire:

  1. Sympa ce texte, çà donne envie d'embrasser et plus si affinité ;-) En tous cas, merci pour ton livre, je pense que tous les hommes devraient le lire, çà éviterait bien des erreurs et des incompréhensions entre nous et vous et surtout de passer involontairement pour des mecs lourds :-p @ aux hommes : rassurez-vous, il ne s'agit pas de vous transformer en prince charmant "trop gentil" au sens "trop prévisible" qui se fait larguer illico/presto (si vous voulez savoir pourquoi lisez le livre), mais bien en homme cool & fun qui assume sa masculinité sans être lourd ou toxique, bref un mec qui sait s'y prendre avec les femmes, bref un mec séduisant! ;-)

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