mardi 30 juillet 2013

Méthode Zermati : Recommandations à M+9....



Ouais, j'ai la bouche en cul de poule, mais j'étais vachement concentrée...

J'avais l'intention d'attendre un an complet pour vous faire un premier bilan, avec photos avant-après, impressions et étalage de bonheur et tout. Mais j'ai tellement de choses à dire qu'un seul grand texte serait trop indigeste (aussi indigeste qu'une lasagne-chèvre-chaud alors qu'on n'a pas faim- humour de zermatienne. Hin hin hin... OK je sors.)
Je vais surtout apporter un complément d'informations et des recommandations. Ma minute sérieuse après je vous embête plus:

J'ai attendu d'être assez solide moralement pour me lancer et j'ai fait ça sans filet. J'ai bricolé mon nouvel équilibre comme une grande, sans être accompagnée d'un thérapeute formé, uniquement à partir des préceptes du Docteur Z que l'on trouve un peu partout (son livre, internet, son site...) mais je ne suis pas une pub mensongère qui s'exhibe dans son nouveau 36 triomphant. J'ai pas envie de vous faire croire qu'il suffit de se lever un matin et de se dire « Tiens ! Et si je mangeais de façon régulée, à ma faim, sans plus jamais enfouir mes maux dans la becquetance ?... » Si j'ai pu le faire c'est parce que toutes les conditions étaient réunies:

1- J'allais bien : Et je vais encore mieux depuis neuf mois, puisse que professionnellement, ma situation évolue, j'ai des amis merveilleux, un mec fourrée au caramel et une famille Ricorée. Je n'ai donc pas rencontré beaucoup de drames ces derniers temps. Et les contrariétés que j'ai pu vivre ne m'ont pas franchement ébranlées. J'ai donc pu zermatter tranquilou sans avoir de vraies raisons de me ruer sur une pizza (autres qu'une méchante dalle, je veux dire).

2- Mes parents ont eu l'extrême intelligence de ne jamais me mettre de pression sur la bouffe : Jusqu'à l'âge de dix ans, j'avais un comportement alimentaire sain. J'avais-comme tous les enfants- une nette appétence pour le gras, le sucré, le salé. Je ne terminais jamais mes assiettes et mes parents m'ont laissés free-styler sans jamais rien m'imposer. Ce qui fait que, même après, je n'ai jamais eu d'aliments « interdits » Ce fut une barrière en moins à briser par la suite.

3- Mes compulsions alimentaires n'étaient pas la réponse à un traumatisme : Elles sont le fruit d'un contexte particulier : Quand j'ai eu 10 ans, ma famille a traversé des petits soucis financiers (ponctuels, hein,comme tout le monde). Mes parents ont du travailler très dur, rentrer très tard et faire attention à ce que l'on achetait quand on faisait les courses. Je restais donc souvent seule à m'ennuyer à la maison, et je mangeais, parce que j'associais la nourriture riche à la sécurité financière. Et ce comportement m'est resté. En clair je n'avais pas de VRAIS troubles. Juste une très mauvaise habitude. Que je trainais depuis 16 ans. Bon.

4- Je n'ai pas eu le temps de m' « abimer » avec des régimes : Je prenais du poids, cela commençait à se voir et mes proches ont jugé nécessaire de me prévenir. Et je ne pesais « Que » 68 kilos quand je les ai entendus. J'ai d'abord essayé la fameuse méthode Dukon, et je me remercie du fond du cœur de ne pas avoir tenu plus d'un mois. J'ai un peu joué au Yoyo y a deux ans, mais pas assez pour tomber dans la vraie spirale des régimes. J'ai donc, depuis neuf mois, perdu doucement du poids, j'en perd encore, et je commence à entrevoir un set point assez bas, finalement (mon nouveau poids commence par un 5. Mon mec commence à m'engueuler de peur que je ne maigrisse trop. J'essaie de lui expliquer que c'est pas moi qui décide...). Mais ça ne sera pas le cas pour tout le monde. Je le dis et le répète, il FAUT faire le deuil d'un « objectif poids » et à plus forte raison quand on est un ou une adepte des régimes à répétitions...

La méthode Zermati est une thérapie. Je suis un parcours idéal depuis bientôt un an mais dans la majorité des cas, les troubles alimentaires ne sont que le symptôme d'un mal plus profond. N'hésitez pas à demander de l'aide aux thérapeutes formés à cette méthode (je crois que c'est remboursé par la sécu dans certains cas...).

Bon dans trois mois, je vous explique tout. Mais là je vous laisse, j'ai une purée de légumes qui m'aguiche, j'm'en vais lui faire sa fête.

Edit qui n'a rien à voir: La dernière fois, en me caressant les cheveux mon cher et tendre m'a fait remarquer que j'avais le cuir chevelu tout blanc. Du coup cette photo lui donne raison...

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