Ouais, j'ai la bouche en cul de poule, mais j'étais vachement concentrée... |
J'avais l'intention d'attendre un an complet pour vous faire un premier bilan, avec photos avant-après, impressions et étalage de bonheur et tout. Mais j'ai tellement de choses à dire qu'un seul grand texte serait trop indigeste (aussi indigeste qu'une lasagne-chèvre-chaud alors qu'on n'a pas faim- humour de zermatienne. Hin hin hin... OK je sors.)
Je vais surtout apporter un complément
d'informations et des recommandations. Ma minute sérieuse après je
vous embête plus:
J'ai attendu d'être assez solide
moralement pour me lancer et j'ai fait ça sans filet. J'ai bricolé
mon nouvel équilibre comme une grande, sans être accompagnée d'un
thérapeute formé, uniquement à partir des préceptes du Docteur Z que l'on trouve un peu partout (son livre, internet,
son site...) mais je ne suis pas une pub mensongère qui s'exhibe
dans son nouveau 36 triomphant. J'ai pas envie de vous faire croire
qu'il suffit de se lever un matin et de se dire « Tiens !
Et si je mangeais de façon régulée, à ma faim, sans plus jamais
enfouir mes maux dans la becquetance ?... » Si j'ai pu le
faire c'est parce que toutes les conditions étaient réunies:
1- J'allais bien : Et je
vais encore mieux depuis neuf mois, puisse que professionnellement,
ma situation évolue, j'ai des amis merveilleux, un mec fourrée au
caramel et une famille Ricorée. Je n'ai donc pas rencontré beaucoup
de drames ces derniers temps. Et les contrariétés que j'ai pu vivre
ne m'ont pas franchement ébranlées. J'ai donc pu zermatter
tranquilou sans avoir de vraies raisons de me ruer sur une pizza
(autres qu'une méchante dalle, je veux dire).
2- Mes parents ont eu l'extrême
intelligence de ne jamais me mettre de pression sur la bouffe :
Jusqu'à l'âge de dix ans, j'avais un comportement alimentaire sain.
J'avais-comme tous les enfants- une nette appétence pour le gras, le
sucré, le salé. Je ne terminais jamais mes assiettes et mes parents
m'ont laissés free-styler sans jamais rien m'imposer. Ce qui fait
que, même après, je n'ai jamais eu d'aliments « interdits »
Ce fut une barrière en moins à briser par la suite.
3- Mes compulsions alimentaires
n'étaient pas la réponse à un traumatisme : Elles sont le
fruit d'un contexte particulier : Quand j'ai eu 10 ans, ma
famille a traversé des petits soucis financiers (ponctuels,
hein,comme tout le monde). Mes parents ont du travailler très dur,
rentrer très tard et faire attention à ce que l'on achetait quand
on faisait les courses. Je restais donc souvent seule à m'ennuyer à
la maison, et je mangeais, parce que j'associais la nourriture riche
à la sécurité financière. Et ce comportement m'est resté. En
clair je n'avais pas de VRAIS troubles. Juste une très mauvaise
habitude. Que je trainais depuis 16 ans. Bon.
4- Je n'ai pas eu le temps de
m' « abimer » avec des régimes : Je
prenais du poids, cela commençait à se voir et mes proches ont jugé
nécessaire de me prévenir. Et je ne pesais « Que » 68
kilos quand je les ai entendus. J'ai d'abord essayé la fameuse
méthode Dukon, et je me remercie du fond du cœur de ne pas avoir
tenu plus d'un mois. J'ai un peu joué au Yoyo y a deux ans, mais pas
assez pour tomber dans la vraie spirale des régimes. J'ai donc,
depuis neuf mois, perdu doucement du poids, j'en perd encore, et je
commence à entrevoir un set point assez bas,
finalement (mon nouveau poids commence par un 5. Mon mec commence à
m'engueuler de peur que je ne maigrisse trop. J'essaie de lui
expliquer que c'est pas moi qui décide...). Mais ça ne sera pas le
cas pour tout le monde. Je le dis et le répète, il FAUT faire le
deuil d'un « objectif poids » et à plus forte raison
quand on est un ou une adepte des régimes à répétitions...
La méthode Zermati est une thérapie.
Je suis un parcours idéal depuis bientôt un an mais dans la
majorité des cas, les troubles alimentaires ne sont que le symptôme
d'un mal plus profond. N'hésitez pas à demander de l'aide aux
thérapeutes formés à cette méthode (je crois que c'est remboursé
par la sécu dans certains cas...).
Bon dans trois mois, je vous explique
tout. Mais là je vous laisse, j'ai une purée de légumes qui
m'aguiche, j'm'en vais lui faire sa fête.
Edit qui n'a rien à voir: La dernière fois, en me caressant les cheveux mon cher et tendre m'a fait remarquer que j'avais le cuir chevelu tout blanc. Du coup cette photo lui donne raison...
Edit qui n'a rien à voir: La dernière fois, en me caressant les cheveux mon cher et tendre m'a fait remarquer que j'avais le cuir chevelu tout blanc. Du coup cette photo lui donne raison...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire